Plusieurs films racontent des actes sexuels en détails, voire du porno chic qui ne laisse personne indifférente. C’est notamment le cas du livre « La Clé » de Jun’ichiro Tanizaki. Difficile de ne pas avoir vu le film homonyme qui a vu une très sensuelle Stefania Sandrelli, merveilleuse interprète de ce roman de Tanizaki qui raconte une histoire trouble qui s'entremêle entre une belle épouse et son vieux mari. Ce sera un journal intime jalousement gardé par son mari, la clé pour entamer un chemin de luxure qui alimentera la passion de l'homme qui s'en remet délibérément à la curiosité de sa femme pour décider de découvrir les passions avoués par son mari dans le non protégé agenda que ce soit avec une ex copine nue ou avec d’autres femmes dans plusieurs pratiques. Une histoire sophistiquée de lumières et d'ombres où le jeu voit la participation d'autres personnages dans un crescendo érotique qui crée un labyrinthe étonnant fait de passions et de jalousies, d'amour et de haine, d'érotisme élevé à la millième puissance.
Du même auteur, ne pas négliger « Fantasme morbide », un ouvrage incontournable de ce célèbre écrivain japonais qui esquisse le goût de la perversion et de la séduction mais aussi le charme venu du mal à travers une belle femme sadique qui sait assouvir le masochisme autodestructeur de son homme. Dernier roman à lire absolument pour ceux qui connaissent déjà le style sophistiqué de Tanizaki.
Pour compléter vos inspirations, difficile d’occulter « Esclave pour vengeance » d’Ann Owen. Au milieu du XIXe siècle à Londres, deux personnes s'affrontent. Il est le comte d'Ashbourne, Guy Spencer et elle est Jane Hartwell une belle fille avec qui il a partagé son enfance. Lorsqu'elle supplie son aide pour sauver son père de prison, le comte d'Ashbourne lui propose un échange : il fera ce que Jane a demandé mais en échange la femme devra se soumettre au rôle d'esclave pendant six mois pour satisfaire ses moindres désirs. Comment va conclure ce pacte au sein duquel Jane alterne entre humiliations et extase, brouillant ses sentiments. Sera-ce vraiment la haine ressentie par l'homme envers lui ? Pourquoi le comte prend-il une si atroce vengeance ?
